Prologue

 

Si cela peut vous rassurer, cet article n’a pas vocation à prendre la forme d’un roman.

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Je ne me suis, en effet, jamais essayée à l’écriture - la vraie - encore moins autobiographique !

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On ne parlera donc que d'un bilan ; lequel vous épargnera nombre détails et heureusement pour vous !

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Je m’appelle Emily mais tout le monde m’appelle Emile.

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Je n’ai pas le plaisir de savoir qui me lit mais considérons les présentations comme étant faites et permets moi de te tutoyer pour plus d'intimité.

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Si j’écris ces quelques lignes, c’est que je souhaite t’en apprendre un petit peu plus sur moi, sur les raisons qui m’ont poussée à ouvrir La Rédac d’Emile…

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… Car, sur les réseaux, difficile de s’y attarder trop longuement.

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Bref !

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Il était une fois, la véritable histoire de La Rédac d’Emile.

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Chapitre 1er : Janvier 2020

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J’ai 32 ans, je viens d’être nommée Jeune Maman d’un petit garçon.

 

Assistante juridique pour un Cabinet d’avocats depuis trois ans, je suis en congé parental jusqu’en septembre.

 

Je vis littéralement les plus beaux mois de ma vie mais, tu le sais aussi bien que moi, toutes les bonnes choses ont une fin.

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A mon retour au Cabinet, rien n’est plus pareil.

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Je ne travaille plus pour la même personne, mes tâches ont drastiquement changé, mon état d’esprit aussi.

Surtout.

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Il faut dire aussi que l’on sort à peine d’une épidémie mondiale qui a tout chamboulé sur son passage.

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Chapitre 2 : Septembre 2021

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Cela fait un an que je suis de retour au Cabinet et que je me suis accommodée à mon nouveau poste.

 

Mais une idée me trotte dans la tête.

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Je note sur un bout de papier : nouveau départ, responsabilités, liberté.

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On m’a souvent répété que je devrais écrire. Parce que j’ai une belle écriture.

 

De cette idée suggérée nait, naturellement, la mienne. C’est vrai, j’ai une belle écriture.

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Mais à quoi me sert-elle ?

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Depuis toujours, à réaliser des démarches administratives et juridiques.

Tant sur le plan personnel que professionnel.

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Pour l’anecdote qui sait toujours faire mouche, je suis née au Nicaragua où mon père y a rencontré ma mère avant de revenir vivre en France avec nous deux.

 

Cette dernière qui ne parlait qu’espagnol a toujours eu un peu de mal à écrire français.

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Depuis petite, je l’ai donc aidée à remplir les fiches de renseignements pour l’école, je lui dictais l’orthographe des mots quand elle devait écrire dans nos carnets… et avec le temps, j’ai continué de l’épauler dans sa vie administrative…

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Jusqu’à choisir délibérément, parce que j'adore ça, de faire du Droit après le lycée et obtenir un Master 2.

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Mais revenons-en à nos moutons, sinon on va finir par l'écrire ce roman.

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Chapitre 3 : Novembre 2021

 

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L’idée n'aura trotté dans ma tête que quelques semaines avant que je ne m’inscrive à une formation à distance sur le métier d’écrivain public (si tu veux la réf... n'hésite pas à me la demander !)

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C’est l’évidence !

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Mon Cabinet à moi s’appellera La Rédac d’Emile et j’accompagnerai mes clients dans la réalisation de leurs démarches administratives et juridiques.

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Je me suis donc lancée, bille en tête, dans la création de ma micro-entreprise.  

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Moi, qui jurais que l’entrepreneuriat n’était pas fait pour moi !

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Deux ou trois formulaires plus tard, La Rédac d’Emile est inscrite au SIRENE.

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Grâce à l’accompagnement de Plumel Design, le logo que j’ai dessiné prend vie, mes cartes de visite, mon site internet voient, eux aussi, le jour.

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Jusqu’ici loin des réseaux sociaux, je découvre la création de contenu.

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Et quelle découverte ! Tu parles ! Je n’en cerne pas du tout les enjeux… de toute façon quelle importance ?

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Alors que ma tendance est, habituellement, au contrôle, je ne fais aucune stratégie et me dis que j’improviserai en temps voulu.

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Rapidement, les premiers clients montrent de l’intérêt pour les services que je propose : dossier de candidature pour une grande école, demande de visa long séjour, constitution de partie civile, rapport de stage, courrier promoteur, CV, lettres de motivation, reprise de documents contractuels pour une entreprise, demande de remise gracieuse, renouvellement logement social, dossier de surendettement, création d’une plaquette commerciale et tant d’autres sujets absolument passionnants…

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C’est l’offre qui rencontre la demande.

 

Je ressens le besoin de mes clients, de ma cible comme j'apprendrai à le dire, plus tard.

 

Cela me motive à aller encore plus loin.

 

Une nouvelle idée me trotte dans la tête. 

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Chapitre 4 : Juillet 2022

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Nouvelle bouleversante, dans neuf mois, mon fils aura un petit frère ou une petite sœur.

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Je décide que je profiterai de mon congé maternité pour me mettre à jour, juridiquement parlant.

 

Cela fait maintenant dix ans que je suis sortie de la Fac.

 

Entre temps, la réforme du droit des obligations est passée par là, toute la numérotation du Code civil s’en est trouvée modifiée et puis… syndrome de l’imposteur ou pas, une flèche supplémentaire à mon arc ne pourra qu’être utile à La Rédac.

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C’est ainsi que j’en viens à m’inscrire à l’examen d’entrée au Centre Régional de Formation à la Profession d’Avocats (CRFPA) pour septembre 2023, rien que ça !

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De février à septembre, et si tu me suis – tout en accueillant ma fille fin mars – je prépare donc cet examen.

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A moi les notes de synthèse, les cours d’obligations, de droit civil et de procédure civile.

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A moi, les postit’ dans les fameux Codes rouges.

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C’est l’éclate !

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Je jongle entre ma vie de famille, La Rédac et cet examen… (examen pour le moins difficile, qui plus est quand ton cerveau n’a pas fait cette gymnastique depuis longtemps).

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Je vais la faire courte : j’ai loupé les écrits à 9,72/20.

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Aïe ! Que dire ?

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On ne va pas se mentir. C’est difficile de vivre un échec, surtout après tant d’efforts.

 

Mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise et su mettre en application tout de suite : c’est qu’il faut savoir rester digne de ses efforts.

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Une nouvelle idée me trotte donc dans la tête.

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Chapitre 5 : Novembre 2023 

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Rester digne de ses efforts, c’était finalement rester digne de la confiance que mes clients m’ont accordée depuis l’ouverture de La Rédac.

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Et pour en être, grâce à tout ce que j’ai appris en parcourant les réseaux sociaux que je vois, aujourd’hui, comme une mine d’or de savoirs, j’ai recontacté Plumel Design.

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Elle m’a encouragée à repenser l’identité visuelle de La Rédac pour une communication plus impactante, offrant encore plus de professionnalisme dans l’expertise que je suis capable d'apporter.

 

 

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Cette nouvelle direction artistique a pour ambition de refléter le sérieux et la sobriété qu’appelle l’accomplissement des démarches administratives et juridiques que La Rédac s’engage à réaliser aux côtés de ses clients, dont – qui sait ? – tu décideras peut-être de faire partie.

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Si tel était le cas ou si tu as des questions, le formulaire de contact reste à ton entière disposition, tout comme ma boîte mails et mon téléphone, d'ailleurs.

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Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux !

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Je ne sais pas si d'autres idées me trotteront dans la tête d'ici là mais on refera l'bilan, calmement, en fin d'année 2024 !

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En attendant, merci de m’avoir suivie jusqu’ici et prends soin de toi.

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Emile

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